Les troubles primaires de l’équilibre hydrique (diabète insipide central, diabète insipide néphrogénique congénital et polydipsie psychogène) doivent toujours être pris en compte dans le diagnostic différentiel de polyurie et de polydipsie. En général, les animaux atteints de ces troubles n’ont qu’une seule anomalie de laboratoire, une faible densité urinaire. Les causes les plus courantes de polyurie et de polydipsie (par exemple, hypercalcémie, insuffisance rénale chronique, pyélonéphrite, hyperadrénocorticisme) présentent dans la plupart des cas des anomalies spécifiques et évidentes associées à la numération formule sanguine complète (CBC), au profil chimique du sérum et à l’analyse d’urine. Cependant, dans certains cas, une faible densité urinaire peut initialement être la seule anomalie dans ces règles les plus courantes. Le bilan de la polyurie et de la polydipsie, en particulier dans les cas où le sang est normal ou presque normal, peut être fastidieux, long, déroutant et non sans une morbidité importante du patient. Ce chapitre se concentrera sur les problèmes associés aux tests diagnostiques utilisés pour évaluer les animaux présentant des troubles de l’équilibre hydrique.