Réflexions sur, et un endroit pour discuter, les détails de l’intrigue que nous ne pouvons pas révéler dans notre revue.
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La seconde moitié de Captain America: Le soldat de l’hiver n’est composée que de révélations géantes, alors prenez une chaise. Quiconque connaît la Loi de l’économie des personnages d’Ebert devinera que le sénateur froidement pragmatique que joue Robert Redford est le méchant secret qui tire les ficelles. Mais devineront-ils aussi que le mystérieux Soldat de l’hiver, l’assassin politique très prolifique du titre, est en fait l’acolyte décongelé et lavé au cerveau du capitaine, Bucky? Ou que — dans un joli clin d’œil au dossier d’Odessa – les deux sont des agents du groupe de super-vilains nazis HYDRA, qui a infiltré le Shield après la chute du Troisième Reich?
Cette dernière révélation, bien que raisonnablement intelligente, me dérange un peu. Une grande partie du Soldat de l’hiver concerne Steve Rogers aux prises avec les compromis moraux que son pays a faits pendant les six décennies où il a été enfermé dans un bloc de glace. (« Je me réveille, ils disent que nous avons gagné », dit Rogers à Nick Fury dans The Avengers. » Ils n’ont pas dit ce que nous avions perdu. ») Le film parle de Captain America qui se réconcilie avec ce que l’Amérique est devenue et avec l’idéologie des fins – justifier -moyens que les dirigeants de la nation adoptent souvent. En révélant qu’une grande partie des décisions corrompues de ce demi-siècle ont en fait été prises par des taupes HYDRES, Le Soldat de l’Hiver rétablit des lignes audacieuses de bien et de mal. Ce n’était pas la faute du gouvernement américain ! C’était ces ignobles Nazis qui prétendaient être le gouvernement américain ! Crise morale résolue!
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Voici d’autres choses qui se passent tout au long du film:
· Nick Fury est abattu et « tué » à mi-chemin, pour révéler plus tard qu’il vient de tirer un Gordon-in-The Dark Knight et de simuler sa mort. Personne ne meurt vraiment dans les films Marvel, surtout quand ils sont joués par Samuel L. Jackson.
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· En parlant de personne mourant dans les films Marvel, le médecin nazi de Toby Jones de l’original se présente comme un très grand ordinateur obsolète, son cerveau infâme préservé à l’intérieur. Il obtient un monologue d’exposition campy, et est ensuite réduit en miettes. La scène en vaut la peine pour de nombreuses raisons, notamment que la Veuve noire arrive à faire une blague sur les WarGames.
· Nick Fury tire et tue le personnage de Redford, ce qui semble un peu fasciste. Le soldat de l’hiver s’enfuit, incitant Cap et le Faucon d’Anthony Mackie à se lancer dans une quête pour le retrouver à la fin du film.
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· La gentille infirmière qui vit à côté de Captain America? Celui joué par la star de la Vengeance ? Totalement un agent du Shield ! La plupart des personnages de ce film travaillent d’ailleurs pour le Shield.
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· Il y a deux séquences post-crédits, l’une juste quelques instants après la coupure au noir, l’autre à la toute fin. Le premier, réalisé par Joss Whedon, est un lien avec The Avengers 2, représentant les nouveaux membres frères de l’équipe — Quicksilver (Aaron Taylor-Johnson) et la Sorcière Écarlate (Elizabeth Olsen) — sous la garde d’un méchant que je n’ai pas reconnu. (Aide, commentateurs?) Le deuxième bouton, moins excitant, montre le Bucky d’hiver visitant le Smithsonian et découvrant qui il est. Cela ne vaut pas les crédits sans fin auxquels il faut s’asseoir pour y arriver.
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