La Question des Îles Malvinas

La Question des Îles Malvinas, comprise comme le différend de souveraineté entre la République argentine et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord sur les îles Malvinas, Géorgias du Sud et Sandwich du Sud et les zones maritimes environnantes, s’est posée le 3 janvier 1833 en tant que Royaume-Uni, au détriment de l’intégrité territoriale de l’Argentine, illicitement occupé les îles et destitué les autorités argentines, empêcher leur retour ainsi que l’installation de ressortissants argentins du territoire continental. Depuis lors, l’Argentine s’est systématiquement opposée à l’occupation britannique, ratifiant sa souveraineté et affirmant que la récupération de ce territoire, conformément au droit international, est un objectif permanent et irréalisable.

La question des Malvinas a été définie par les Nations Unies comme un cas particulier et unique de décolonisation avec un différend de souveraineté sous-jacent; par conséquent, contrairement à la plupart des cas coloniaux, le principe d’autodétermination n’est pas applicable.

Le 16 décembre 1965, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Résolution 2065 (XX), par laquelle elle reconnaissait l’existence d’un différend de souveraineté entre l’Argentine et le Royaume-Uni, appelant les deux pays à négocier afin de trouver une solution pacifique et définitive au différend, en tenant compte des intérêts des insulaires. Depuis lors, plus de 40 résolutions de l’Assemblée générale et du Comité spécial de la décolonisation ont réitéré cette demande.

Outre les résolutions répétées de l’Assemblée générale et l’examen de la Question par le Comité spécial de la décolonisation, l’Argentine a reçu un appui ferme des pays d’Amérique latine pour ses droits légitimes de souveraineté sur les îles Malvinas, Géorgias du Sud et Sandwich du Sud et les zones maritimes environnantes, et l’appel à la reprise des négociations a été soutenu par l’Organisation des États américains, le Groupe des 77 et la Chine et d’autres forums multilatéraux et régionaux.

La question des îles Malvinas a été, est et restera une question essentielle pour tous les ressortissants argentins, comme le stipule la Première Disposition transitoire de la Constitution argentine: « La Nation argentine ratifie sa souveraineté légitime et imprescriptible sur les îles Malvinas, Géorgias du Sud et Sandwich du Sud et les zones maritimes et insulaires environnantes, car elles font partie intégrante du territoire national. La récupération de ces territoires et le plein exercice de leur souveraineté, dans le respect du mode de vie de leurs habitants et conformément aux principes du droit international, sont un objectif permanent et irréalisable du peuple argentin. »

CONTEXTE HISTORIQUE

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