Le Protocole de Montréal a été adopté en 1987 et mis en œuvre deux ans plus tard.
Le Protocole de Montréal est un accord international historique conçu comme une mesure visant à protéger la couche d’ozone de la planète Terre. C’est également le premier traité environnemental à recevoir un soutien mondial.
Le Protocole de Montréal a légalement imposé l’élimination progressive des produits chimiques appauvrissant la couche d’ozone qui endommagent la couche protectrice d’ozone.
Mais comment notre bouclier d’ozone nous protège-t-il, comment avons-nous d’abord réalisé qu’il était en danger, qu’avons-nous réussi à réaliser depuis et comment pouvons-nous continuer à le protéger? Nous répondons à toutes ces questions et plus encore.
- Quand le trou d’ozone a-t-il été découvert ?
- Pourquoi la couche d’ozone est importante
- Comment les humains ont-ils détruit la couche d’ozone ?
- Comment la couche d’ozone a été détruite
- Thomas Midgley
- Comment la couche d’ozone s’appauvrit-elle?
- De la découverte du trou d’ozone à la récupération : Est-il de plus en plus petit?
- Que se passerait-il si nous perdions la couche d’ozone?
- Les pays les plus touchés par le plus grand trou dans la couche d’ozone ?
- Le Protocole de Montréal de 1987: Importance du Protocole de Montréal
- Combien de pays ont signé le Protocole de Montréal ?
- Comment protéger la couche d’ozone
- Journée de la couche d’ozone: 16 septembre
- Tout le monde peut aider à protéger la couche d’ozone
Quand le trou d’ozone a-t-il été découvert ?
En 1974, des chercheurs ont découvert que les chlorofluorocarbures (CFC) appauvrissent la couche d’ozone. La couche d’ozone protège la planète des rayons ultraviolets du Soleil. En 1978, les CFC ont été interdits.
En 1985, un trou de plus en plus grand a été découvert au-dessus de l’Antarctique. Cela a incité les dirigeants mondiaux à agir et à créer le Protocole de Montréal pour rendre l’interdiction légale en 1987.
Pourquoi la couche d’ozone est importante
La couche d’ozone est une couche naturelle de gaz dans la haute atmosphère. Il protège les humains et les autres êtres vivants des rayons ultraviolets (UV) nocifs du Soleil. L’ozone est une molécule vitale et rare de trois atomes d’oxygène qui existent principalement dans la stratosphère.
Il n’y a que trois molécules d’ozone pour 10 millions de molécules d’air. Cependant, ces trois molécules d’ozone jouent un rôle primordial dans l’absorption de la lumière solaire UV-B dommageable sur le plan biologique. La vie sur la planète prendrait fin sans la protection de l’ozone.
Comment les humains ont-ils détruit la couche d’ozone ?
En 1974, les scientifiques Mario Molina et Sherwood Rowland ont découvert que la couche d’ozone protectrice disparaissait à un rythme terrifiant. La cause en était les émissions de chlorofluorocarbones (CFC). Ils ont identifié les CFC comme une menace pour la couche d’ozone avec des conséquences mortelles pour toutes les formes de vie sur la planète Terre.
Les CFC ont été utilisés dans les unités de réfrigération et de climatisation. Les grandes entreprises avaient beaucoup à perdre si les CFC étaient interdits. Par conséquent, ils ont résisté à toute réglementation et ont d’abord ignoré les interdictions autant qu’ils le pouvaient.
Cependant, en 1976, l’Académie des sciences a publié un rapport solidifiant le lien entre les CFC et la couche d’ozone appauvrie. La production de CFC a été interdite à l’échelle mondiale dans le but d’arrêter les dommages qu’ils avaient déjà causés à la couche d’ozone, à l’environnement et à la vie sur la planète.
Comment la couche d’ozone a été détruite
Une image de l’Ozone Hole Watch de la NASA montre une vue en fausse couleur de l’ozone total au-dessus du pôle antarctique. Les couleurs violettes et bleues sont là où il y a le moins d’ozone, et les jaunes et les rouges sont là où il y a plus d’ozone.
Les humains ont contribué à endommager l’environnement de plusieurs façons. Pendant des décennies, les chlorofluorocarbures (CFC) libérés par les aérosols et les réfrigérateurs endommagés ont causé des dommages graves et irréparables à la couche d’ozone, rendant la planète vulnérable aux rayons UV et autres formes de rayonnement qui causent le cancer, blessent ou tuent la plupart des êtres vivants.
Thomas Midgley
En 1930, Thomas Midgley, un ingénieur en mécanique américain, a découvert en trois jours que le dichlorodifluorométhane pouvait être utilisé comme gaz réfrigérant dans les réfrigérateurs et les climatiseurs résidentiels. Il a rapidement été fabriqué commercialement sous le nom de Fréon-12 par Kinetic Chemicals, dont il était le directeur.
Le gaz fréon est l’un des principaux contributeurs à l’appauvrissement de la couche d’ozone et, plus tard, sa production et sa commercialisation ont été complètement interdites.
Comment la couche d’ozone s’appauvrit-elle?
En raison du Protocole de Montréal, la couche d’ozone se rétablit lentement. En 2018, les scientifiques de la NASA ont fourni une preuve directe que la couche d’ozone guérit lentement. Plus de 99 % des substances qui appauvrissent la couche d’ozone ont été éliminées progressivement.
De la découverte du trou d’ozone à la récupération : Est-il de plus en plus petit?
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a noté que les efforts mondiaux ont sauvé chaque année des millions de personnes du cancer de la peau et de la cataracte. En outre, l’économie mondiale économisera 2 billions de dollars américains d’ici 2050.
Les efforts mondiaux de protection de la couche d’ozone et de lutte contre le changement climatique ont reçu un coup d’accélérateur avec la ratification et l’entrée en vigueur de l’amendement de Kigali.
Les hydrofluorocarbures (HFC) qui ont été utilisés en remplacement des CFC et de nombreuses substances qui appauvrissent la couche d’ozone menacent de faire dérailler les acquis du Protocole de Montréal. Cependant, ces gaz seront maintenant progressivement éliminés en vertu de l’amendement de Kigali.
Les gaz HFC et HCFC qui remplacent les CFC utilisés dans les climatiseurs, les réfrigérateurs, la mousse plastique et d’autres applications sont jusqu’à 2 000 fois plus puissants que le CO2 en tant que gaz de réchauffement de la planète contribuant au changement climatique.
Que se passerait-il si nous perdions la couche d’ozone?
Tout non-respect du Protocole de Montréal peut avoir des conséquences importantes pour toute vie sur la planète. Le changement climatique est une grande incertitude dans le rétablissement de la couche d’ozone.
Les pays les plus touchés par le plus grand trou dans la couche d’ozone ?
Le trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique est plus prononcé du côté sud-américain du continent gelé. En 1985, les chercheurs ont découvert que plus de la moitié de la couche d’ozone au-dessus du pôle Sud avait été détruite en seulement une décennie.
Parce que le vortex polaire emprisonne l’air appauvri en ozone au-dessus de l’Antarctique au printemps chaque année, lorsque cela brise l’air appauvri en ozone se déplace ensuite vers les pays voisins.
Par conséquent, les pays les plus touchés par le trou dans la couche d’ozone sont l’Argentine, le Chili, l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande et l’Australie. Le plus grand trou d’ozone jamais observé en Antarctique a été signalé par la NASA en septembre 2000.
Les scientifiques pensent que le pôle Nord commence à voir des nuages stratosphériques polaires plus fréquents à l’avenir, ce qui entraînerait un grave appauvrissement de la couche d’ozone au-dessus de l’Alaska, du Canada et de certaines parties de l’Europe du Nord.
Les données recueillies en Nouvelle-Zélande suggèrent que les populations y sont soumises à une baisse allant jusqu’à 10% des niveaux d’ozone après la rupture annuelle du vortex polaire. Les chercheurs ont également constaté que son voisin, l’Australie, avait le taux de cancer de la peau le plus élevé au monde en raison du grave manque d’ozone dans la région.
Le Protocole de Montréal de 1987: Importance du Protocole de Montréal
Le Protocole de Montréal de 1987 relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone est un accord qui a considérablement réduit la production, la consommation et les émissions mondiales de substances appauvrissant la couche d’ozone, les gaz à effet de serre qui contribuent au forçage radiatif du changement climatique.
Si le lien entre les SACO et l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique n’avait pas été reconnu en 1974, puis suivi d’une série de règlements, la contribution des SACO au forçage radiatif aurait probablement été beaucoup plus importante et aurait causé plus de dommages à l’humanité et à la planète.
Comparativement, la protection du climat déjà atteinte par le seul Protocole de Montréal est bien supérieure à l’objectif de réduction de la première période d’engagement du Protocole de Kyoto.
D’autres avantages climatiques importants pourraient être obtenus par des mesures prises dans le cadre du Protocole de Montréal en gérant les émissions de gaz fluorocarbonés de remplacement et / ou en mettant en œuvre des gaz de remplacement avec des potentiels de réchauffement planétaire plus faibles.
Le Protocole de Montréal a déjà réussi à éliminer 11 gigatonnes d’équivalent CO2. Ce sont les émissions de 55 millions de voitures au cours des 30 prochaines années.
Combien de pays ont signé le Protocole de Montréal ?
En 1987, plus de 30 pays se sont mis d’accord sur l’interdiction de la production de CFC et ont signé le Protocole de Montréal.
Aujourd’hui, les 197 membres des Nations Unies ont signé le protocole de Montréal. Cela en fait le tout premier traité international à réaliser une telle union dans le but de protéger la couche d’ozone et la vie sur la planète.
Comment protéger la couche d’ozone
La recherche a aidé les scientifiques à découvrir les effets des produits chimiques appauvrissant la couche d’ozone dans l’atmosphère terrestre et a conduit à des changements de politique publique pour la protéger et éventuellement la restaurer.
Journée de la couche d’ozone: 16 septembre
Parce que le Protocole de Montréal est maintenant ratifié par 197 pays, on pense qu’il a évité l’effondrement de la couche d’ozone au milieu du 21e siècle. Les parties se réunissent chaque année le 16 septembre pour ajuster le protocole en fonction des nouvelles informations scientifiques.
Les délégués conviennent que l’objectif du Protocole est de protéger la santé humaine et l’environnement des effets nocifs d’une couche d’ozone endommagée.
Tout le monde peut aider à protéger la couche d’ozone
La seule façon de guérir le trou d’ozone est de cesser de libérer des CFC et d’autres gaz appauvrissant la couche d’ozone dans l’atmosphère. Les restrictions du Protocole de Montréal, ses révisions chaque année le 16 septembre et ses extensions y contribuent. Cependant, n’importe qui peut faire quelque chose de peu vers le plus grand objectif. Les avantages sont pour tout le monde.