Quelle est la Différence Entre l’Évasion Fiscale et l’Évasion Fiscale? – Analyse d’un avocat fiscaliste canadien

Introduction à l’évasion fiscale et à l’évasion fiscale

Cet article examinera les différences entre l’évasion fiscale et l’évasion fiscale. D’une manière générale, la différence est que la première, l’évasion fiscale, est un acte criminel, et la seconde, l’évasion fiscale, ne l’est pas. Plus précisément, l’évasion fiscale consiste à enfreindre illégalement les obligations légales pour échapper au paiement de l’impôt, tandis que l’évasion fiscale consiste à organiser légalement ses affaires pour minimiser le fardeau fiscal. Cette distinction est cruciale car les conséquences de l’évasion fiscale sont plus graves que les conséquences liées aux tentatives infructueuses d’évasion fiscale.

Qu’est-ce que l’évasion fiscale?

Il n’est pas illégal d’organiser ses affaires fiscales pour minimiser la charge fiscale. Le principe du duc de Westminster, tiré peut-être de la plus célèbre affaire fiscale de common law Inland Revenue Commissioners c. Duc de Westminster, stipule que les contribuables ont le droit d’organiser leurs affaires fiscales pour réduire le montant de l’impôt à payer. Cependant, toutes les tentatives pour minimiser ses affaires fiscales ne réussiront pas. En réponse à l’affaire Stubart Investments Ltd v R de la Cour suprême du Canada, qui proposait des lignes directrices pour limiter les arrangements inacceptables en matière d’évitement fiscal, le Parlement a adopté la Règle générale anti-évitement (RGAE).

L’objectif de la RGAE est d’empêcher les déductions fiscales découlant d’opérations d’évitement fiscal abusives tout en permettant des déductions fiscales pour des opérations commerciales par ailleurs légitimes. La règle établit une distinction entre la planification fiscale légitime et l’évitement fiscal abusif. En d’autres termes, l’objet de la RGAE est de refuser les avantages fiscaux découlant d’arrangements particuliers qui constituent un abus des dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu (LIR). Le paragraphe 245(3) de la LIR définit une  » opération d’évitement  » comme une opération qui donne lieu à un avantage fiscal, à moins qu’il soit raisonnable de considérer que l’opération a été entreprise principalement à des fins de bonne foi autres que l’obtention de l’avantage fiscal.

La Cour suprême du Canada dans Canada Trustco Mortgage Co v R a résumé l’application de la RGAE, qui comporte trois étapes:

  1. Déterminer s’il y a un  » avantage fiscal  » découlant d’une  » opération  » en vertu des paragraphes 245(1) et 245(2) de la LIR;
  2. Déterminer si l’opération est une opération d’évitement en vertu du paragraphe 245(3) de la LIR; et
  3. Déterminer si l’opération d’évitement est abusive en vertu du paragraphe 245(4) de la LIR.

La distinction entre l’atténuation fiscale légitime et l’évasion fiscale abusive est loin d’être claire. La différence est cruciale car les tentatives infructueuses d’évasion fiscale entraîneront le refus des déductions, bien qu’aucune pénalité ne sera prélevée. Par conséquent, si vous avez des questions sur ces questions fiscales, consultez l’un de nos avocats fiscalistes canadiens expérimentés.

Qu’est-ce que l’évasion fiscale ?

En termes simples, l’évasion fiscale consiste à enfreindre illégalement les obligations légales pour échapper au paiement de l’impôt. Une description détaillée de l’évasion fiscale se trouve aux articles 238 et 239 de la LIR et à l’article 327 de la Loi sur la taxe d’accise. Pour condamner un contribuable pour évasion fiscale, l’ARC doit prouver l’actus reus du contribuable, qui est l’acte de commettre le crime fiscal, et la mens rea du contribuable, qui est l’intention de commettre l’infraction fiscale. Ces deux éléments, l’acte coupable et l’esprit coupable, doivent être prouvés hors de tout doute raisonnable. Ainsi, l’accusé doit sciemment omettre de déclarer un revenu ou de réclamer des dépenses ou des crédits d’impôt que l’on n’a pas le droit de déduire. Certaines pratiques pouvant être considérées comme de l’évasion fiscale impliquent:

  • Utilisation de fausses identifications pour créer une entreprise et commettre une fraude à la TPS/TVH;
  • Demander indûment des déductions; et
  • Sous-déclarer ou omettre de déclarer des revenus provenant d’une source spécifique, y compris des opérations en espèces ou des revenus offshore non déclarés.

Différencier Évasion fiscale et Évasion fiscale

Une façon de distinguer évasion fiscale et évasion fiscale consiste à examiner l’intention du contribuable. Pour l’évasion fiscale, le contribuable doit avoir l’intention d’éluder le paiement d’impôts dont on sait qu’ils sont dus. Dans l’affaire R c Klundert, la Cour d’appel de l’Ontario a examiné la principale distinction entre l’évasion fiscale et l’évitement fiscal. La Cour a déclaré que l’état d’esprit coupable est le facteur qui distingue le planificateur fiscal légitime de l’évadé fiscal malhonnête. Le premier n’a pas l’intention de se soustraire au paiement d’une taxe qui lui est due, mais a plutôt l’intention de se soustraire à la taxe.

Une autre façon de faire la distinction entre évasion fiscale et évasion fiscale consiste à vérifier si la transaction est clairement assujettie à l’impôt. Une condition requise pour trouver une évasion fiscale est qu’une transaction doit être soumise à l’impôt. Cependant, s’il n’est pas clair si la transaction est assujettie à l’impôt, la question peut être du domaine de l’évasion fiscale.

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Une représentation fiscale appropriée est cruciale dans l’issue du dossier d’un contribuable. Communiquez avec l’un de nos avocats canadiens expérimentés en fiscalité et en procès pour obtenir une représentation si vous faites face à une accusation d’évasion fiscale ou si l’ARC a renvoyé votre dossier à la division de la planification fiscale agressive de l’ARC.

Avertissement:

« Cet article fournit uniquement des informations de nature générale. Il n’est à jour qu’à la date de publication. Il n’est pas mis à jour et il peut ne plus être à jour. Il ne fournit pas de conseils juridiques et ne peut ni ne doit être invoqué. Toutes les situations fiscales sont spécifiques à leurs faits et différeront des situations des articles. Si vous avez des questions juridiques spécifiques, vous devriez consulter un avocat. »

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