Sidney Poitier films: 20 plus grands films classés du pire au meilleur

Sidney Poitier fête son 93e anniversaire le 20 février 2020. La star oscarisée a fait tomber les barrières pour les acteurs de couleur, devenant un homme de premier plan d’Hollywood à un moment où les Noirs Américains n’avaient même pas les pleins droits civils. Il a également ouvert des portes aux réalisateurs noirs après être passé derrière la caméra pendant neuf longs métrages. En l’honneur de son anniversaire, revenons sur 20 de ses plus grands films, classés du pire au meilleur.

Né en 1927, Poitier fait ses débuts au grand écran dans  » No Way Out  » (1950), dans le rôle d’un médecin traitant un bigot blanc raciste (Richard Widmark). Huit ans plus tard, il concourait aux Oscars en tant que Meilleur acteur pour « The Defiant Ones » (1958), qui met en scène deux fugitifs enchaînés — l’un noir, l’autre blanc (Tony Curtis). Sa candidature a fait de lui le premier interprète masculin noir à concourir dans une catégorie d’acteur à l’Académie.

Il rejoindra bientôt le cercle des gagnants avec « Les Lys des champs » (1963), un drame à petite échelle sur un homme à tout faire errant qui aide un groupe de religieuses à construire une église. Poitier est entré dans l’histoire en tant que premier thespian noir à remporter le prix du meilleur acteur, un exploit qui ne sera répété que 38 ans plus tard lorsque Denzel Washington remportera le prix pour « Training Day » (2001). C’est doucement par hasard qu’il a remporté cette victoire la même année que Poitier a reçu un Oscar d’honneur. Lors de son discours d’acceptation, Washington a poussé un cri à son mentor, disant: « Je te poursuivrai toujours, Sidney. Je suivrai toujours vos traces. »

Poitier a remporté le Golden Globe pour « Lilies », en compétition à nouveau pour « The Defiant Ones », « Porgy and Bess » (1959), « A Raisin in the Sun » (1961), « A Patch of Blue » (1965) et « Dans la chaleur de la nuit » (1967), ainsi que le téléfilm « Separate But Equal » (1991), dans lequel il incarne le juge de la Cour suprême Thurgood Marshall. Ce rôle lui a valu une nomination aux Emmy Awards, tout comme sa performance de Nelson Mandela dans « Mandela et de Klerk » (1997). Sa performance dans la production originale de « Raisin » à Broadway lui a valu une offre de Tony en 1959. Il a également remporté le BAFTA pour « The Defiant Ones. »

De plus, il a reçu le prix Cecil B. DeMille aux Golden Globes en 1982, le prix AFI pour l’ensemble de ses réalisations en 1992, les Kennedy Center Honors en 1995, le SAG Life Achievement Award en 1999 et la Médaille présidentielle de la Liberté en 2009, remise par le président Barrack Obama, un pionnier à part entière.

Visitez notre galerie de photos des 20 plus grands films de Poitier, dont quelques-uns pour lesquels il aurait dû être nommé aux Oscars.

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