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La géologie du Pléistocène, et en particulier le Dernier Maximum glaciaire d’environ 26,5 ka, est un facteur critique de la distribution actuelle des espèces et des niveaux de diversité génétique dans les régions nordiques. En utilisant des données de séquence d’ADN mitochondrial, nous avons testé plusieurs prédictions relatives à la recolonisation postglaciaire du nord des États-Unis et du sud du Canada par les Mudpuppies (Necturus maculosus). Nos analyses ont révélé une division significative entre les lignées occidentales et orientales, la division correspondant à l’emplacement du fleuve Mississippi. Nos données confirment la présence d’un ou plusieurs refuges glaciaires du Mississippien, avec l’expansion et la diversification subséquentes d’un amas de l’Ouest dans le haut-Midwest et d’un amas de l’est dans l’est des Grands Lacs et de la Nouvelle-Angleterre. Comme prévu dans les cas de colonisation postglaciaire, chacun de ces amas contient un seul haplotype répandu et commun ainsi que de nombreux haplotypes à basse fréquence étroitement liés. Compte tenu des préoccupations récentes en matière de conservation concernant les amphibiens en général, et les Mudpuppies en particulier, nous discutons de nos résultats à la lumière de la conservation des espèces. La connaissance de la diversité génétique d’une espèce permet une gestion éclairée et facilite les décisions qui préservent l’adaptation locale et le potentiel évolutif.

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