SC Chapitre 8 – défenses. Légitime défense – Loi de Légitime défense

NOTE: Daté, utilisez plutôt les demandes de la Caroline du Sud pour inculper – Criminel, 2e Édition

Accusations du Jury pénal de la Caroline du Sud

SC Chapitre 8 – défenses. Légitime défense

Le défendeur a soulevé la défense de légitime défense. La légitime défense est une défense complète et, si elle est établie, vous devez déclarer l’accusé non coupable. L’État a la charge de réfuter la légitime défense par la preuve hors de tout doute raisonnable.

Si vous avez un doute raisonnable sur la culpabilité du défendeur après avoir examiné toutes les preuves, y compris les preuves de légitime défense, vous devez déclarer le défendeur non coupable. D’un autre côté, si vous n’avez aucun doute raisonnable sur la culpabilité du défendeur après avoir examiné toutes les preuves, y compris les preuves de légitime défense, vous devez alors déclarer le défendeur coupable.

Les éléments suivants sont nécessaires pour établir la légitime défense.

(1) Sans faute

Tout d’abord, le défendeur doit être sans faute en provoquant la difficulté. Si la conduite du défendeur était du type qui a été raisonnablement calculé pour provoquer une agression mortelle et l’a provoqué, le défendeur serait fautif en provoquant la difficulté et n’aurait pas droit à un acquittement fondé sur la légitime défense.

Langage méprisant

La légitime défense n’est pas accessible à une personne qui utilise un langage si méprisant qu’une personne raisonnable s’attendrait à ce qu’il entraîne une rencontre physique, et qui a effectivement contribué à la rencontre physique.8

Combat mutuel

Si le défendeur a volontairement participé à un combat mutuel à des fins autres que la protection, le meurtre de la victime ne constituerait pas une légitime défense. Cela est vrai même si, pendant le combat, le défendeur craignait la mort ou des blessures corporelles graves. Toutefois, si, avant que le meurtre ne soit commis, le défendeur se retire et tente de bonne foi d’éviter de nouveaux conflits et, soit par la parole, soit par l’acte, fait connaître ce fait à la victime, il serait sans faute en provoquant la difficulté.

Pour un combat mutuel, il doit y avoir une intention et une volonté mutuelles de se battre. Cette intention peut être démontrée par les actes et la conduite des parties et les circonstances entourant le combat.

De plus, il faut démontrer que les deux parties étaient armées d’une arme mortelle.

Syndrome de la personne battue

Si le défendeur a tué son agresseur lors d’une confrontation alors que l’agresseur est clairement l’agresseur, cet élément est satisfait. Cependant, il peut être possible de qualifier une personne battue de victime d’une agression continue des mains du batteur. Lorsque c’est le cas, le premier élément de légitime défense peut être satisfait même si la personne battue agit à un moment où le batteur n’est pas physiquement violent.

(2) danger imminent

Le deuxième élément de la légitime défense est que le défendeur était effectivement en danger imminent de mort ou de lésions corporelles graves ou que le défendeur croyait réellement qu’il était en danger imminent de mort ou de lésions corporelles graves.

Si le défendeur était effectivement en danger imminent, il faut démontrer que les circonstances auraient justifié qu’une personne d’une fermeté et d’un courage ordinaires porte le coup fatal pour éviter la mort ou des lésions corporelles graves. Si le défendeur croyait qu’il était en danger imminent de mort ou de lésions corporelles graves, il doit être démontré qu’une personne raisonnablement prudente, d’une fermeté et d’un courage ordinaires, aurait eu la même conviction.

Pour décider si le défendeur était réellement, ou croyait qu’il était, en danger imminent de mort ou de blessures corporelles graves, vous devez tenir compte de tous les faits et circonstances entourant le crime, y compris l’état physique et les caractéristiques du défendeur et de la victime.

Droit d’agir en comparution

Le défendeur n’a pas à démontrer qu’il (elle) était réellement en danger. Il suffit que le défendeur ait cru qu’il était en danger imminent et qu’une personne raisonnablement prudente, d’une fermeté et d’un courage ordinaires, aurait eu la même croyance. Le défendeur a le droit d’agir sur les apparences même si les croyances du défendeur ont pu être erronées.

C’est à vous de décider si la crainte du défendeur d’un danger immédiat de mort ou de lésions corporelles graves était raisonnable et aurait été ressentie par une personne ordinaire dans la même situation.

Syndrome de la personne battue

Parfois, une personne battue est en réalité en danger imminent de violence lorsqu’elle agit. Selon les faits de l’affaire, le défendeur peut agir en état de légitime défense s’il estime qu’il court un danger imminent de mort ou de lésions corporelles graves, même si le agresseur n’est pas physiquement violent lorsque le défendeur agit. En effet, les personnes battues peuvent éprouver un sentiment accru de danger imminent découlant de la terreur perpétuelle de la violence physique et mentale. Souvent, la terreur ne diminue pas, même lorsque le batteur est absent ou endormi. Lorsque la torture semble interminable et que l’évasion est impossible, la conviction que seule la mort de l’auteur des coups peut apporter un soulagement peut être raisonnable dans l’esprit d’une personne d’une fermeté ordinaire.

Mots accompagnés d’actes hostiles

Les mots accompagnés d’actes hostiles peuvent, selon les circonstances, établir la légitime défense.

Difficultés antérieures

La preuve de difficultés antérieures entre le défendeur et la victime peut être prise en compte pour déterminer si une menace existait, si le défendeur avait des raisons de croire qu’une menace existait et quelle était la gravité de cette menace.

Taille et âge

Les tailles, âges et poids relatifs du défendeur et de la victime peuvent être pris en compte pour décider du besoin apparent ou réel de force en cas de légitime défense et de la quantité de force nécessaire.

Réputation violente de la victime

La réputation de la victime en tant que personne violente peut être prise en compte pour décider s’il y avait un besoin de force, si le défendeur avait des raisons de croire qu’il y avait un besoin de force et si la force mortelle était raisonnablement nécessaire.

Violence antérieure de la victime

Des cas antérieurs de violence de la victime peuvent être pris en compte pour déterminer si le défendeur croyait réellement qu’il était en danger imminent de mort ou de blessure corporelle grave ou était réellement en danger imminent.

Menaces proférées par la victime

Les menaces proférées par la victime peuvent être prises en compte pour déterminer si le défendeur était ou croyait qu’il était en danger imminent.

Intoxication

L’intoxication de la victime peut être prise en compte pour déterminer si la crainte de mort ou de lésions corporelles du défendeur était raisonnable.

(3) aucun autre moyen d’éviter le danger

Le dernier élément de la légitime défense est que le défendeur n’avait pas d’autre moyen probable d’éviter le danger de mort ou de lésions corporelles graves que d’agir comme l’a fait le défendeur dans ce cas particulier.

Devoir de retraite

Locaux

Si le défendeur se trouvait dans ses propres locaux, le défendeur n’avait aucune obligation de retraite avant d’agir en état de légitime défense.

Affaires

Si le défendeur était dans son établissement, le défendeur n’avait aucune obligation de se retirer avant d’agir en état de légitime défense.

Risque accru de préjudice

Le défendeur n’avait pas l’obligation de se retirer si, ce faisant, le danger d’être tué ou de subir des blessures corporelles graves augmentait.

Invité légitime

Un invité légitime chez un autre n’a pas le devoir de se retirer avant d’utiliser la force mortelle pour se défendre contre un intrus. Un invité légitime est une personne qui entre dans les locaux d’un autre par invitation expresse ou implicite. Cependant, un invité a le devoir de se retirer, dans la mesure du possible, si l’attaquant est le propriétaire ou l’occupant de la propriété.

Syndrome de la personne battue

Une personne battue qui est prise en otage par le batteur ne peut avoir d’autre moyen d’éviter un battement que de tuer le batteur en état de légitime défense. Une personne battue qui agit dans ses propres locaux n’a pas l’obligation de battre en retraite.

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