Une comparaison et une analyse de survie de 203 patients (21%) atteints d’adénocarcinome et de 756 (79%) atteints d’un cancer épidermoïde du col de l’utérus pour la période 1970-1985 sont rapportées. Le nombre moyen de nouveaux cas d’adénocarcinome (N = 12) est resté le même, tandis que les cas de cellules squameuses ont diminué de 57 à 32. Les caractéristiques cliniques ont été comparées; l’utilisation de contraceptifs oraux, l’état des nœuds, le diabète et les symptômes de saignement n’étaient pas liés au type de cellule. La nulliparité était plus fréquente chez les patients atteints d’adénocarcinome, tandis que l’obésité et le tabagisme étaient plus fréquents chez les patients atteints d’un cancer épidermoïde. La survie au stade I était significativement influencée par le type de cellule. Les patients atteints d’une maladie épidermoïde de stade I avaient une survie de 90% à 5 ans, contre 60% pour un adénocarcinome (P inférieur à.0001). D’autres caractéristiques qui ont influencé la survie comprenaient l’état du nœud (P =.001), mauvaise différenciation de l’histologie tumorale (P =.001), diabète (P =.001), et l’intervalle de frottis de Papanicolaou (P =.001). Les patients subissant une hystérectomie radicale ont été analysés séparément, et le type de cellule d’adénocarcinome a influencé de manière significative la survie (P =.0008). Les patients atteints d’une maladie épidermoïde de stade II avaient une survie de 62%, contre 47% pour l’adénocarcinome (P =.01); les patients atteints de maladie épidermoïde de stade III avaient une survie de 36%, contre 8% pour l’adénocarcinome (P =.002). Le pourcentage d’adénocarcinome a augmenté en raison de la diminution du nombre de patients atteints d’une maladie épidermoïde. La survie stade par stade est significativement diminuée chez les patients atteints d’adénocarcinome par opposition à la maladie épidermoïde.