UCMJ Article 98 – Inconduite en tant que Prisonnier Nous sommes une entreprise mondiale et nous nous rendrons dans toute installation militaire, au pays ou à l’étranger.

Le MCM stipule en vertu de l’article 98 que tout militaire, alors qu’il est entre les mains de l’ennemi en temps de guerre, est passible de poursuites s’il:

  1. dans le but d’obtenir un traitement favorable de la part de ses ravisseurs agit sans autorité appropriée d’une manière contraire à la loi, à la coutume ou à la réglementation, au détriment d’autres personnes de quelque nationalité que ce soit détenues par l’ennemi en tant que prisonniers civils ou militaires; ou
  2. alors qu’il est en position d’autorité sur ces personnes, les maltraite sans motif valable.

Pour  » agir sans autorisation au détriment d’autrui dans le but d’obtenir un traitement favorable  » à appliquer, l’accusation doit démontrer:

  1. que, sans autorité appropriée, l’accusé a agi d’une manière contraire à la loi, à la coutume ou à la réglementation;
  2. que l’acte a été commis alors que l’accusé était entre les mains de l’ennemi en temps de guerre;
  3. que l’acte a été commis dans le but d’obtenir un traitement favorable de l’accusé par les ravisseurs; et
  4. que d’autres prisonniers détenus par l’ennemi, militaires ou civils, ont subi préjudice causé par l’acte de l’accusé.

 » Maltraiter les prisonniers alors qu’ils sont en position d’autorité  » s’applique si:

  1. l’accusé a maltraité un prisonnier détenu par l’ennemi;
  2. l’acte s’est produit alors que l’accusé était entre les mains de l’ennemi en temps de guerre;
  3. l’accusé occupait une position d’autorité sur la personne maltraitée; et
  4. l’acte était sans motif justifiable.

Comprendre l’article 98 (Inconduite en tant que prisonnier) de l’UCMJ

« Agir sans autorité au détriment d’autrui dans le but d’obtenir un traitement favorable » et « maltraiter les prisonniers en position d’autorité » doit avoir été commis en temps de guerre et alors que l’accusé était entre les mains de l’ennemi; cependant, il existe des qualificatifs supplémentaires pour chaque accusation.

« Agir sans autorisation au détriment d’autrui dans le but d’obtenir un traitement favorable » exige que l’accusé se soit livré à un comportement non autorisé de la part d’un prisonnier de guerre qui entraînerait une amélioration de l’état de l’accusé par l’ennemi et qu’il ait agi au détriment des autres prisonniers, soit par un confinement plus étroit, des rations réduites, des châtiments corporels ou d’autres préjudices. La conduite du prisonnier doit être contraire à la loi, à la coutume ou à la réglementation.

L’évasion de l’ennemi est autorisée par la coutume. Une évasion ou une tentative d’évasion qui entraîne un confinement plus étroit ou d’autres mesures contre des codétenus encore aux mains de l’ennemi n’est pas une infraction au sens du présent article.

 » Maltraiter des prisonniers alors qu’ils étaient en position d’autorité  » exige que l’accusé ait été en position d’autorité sur les autres prisonniers. Cela est dû au fait que l’accusé a un grade supérieur, qu’il a été désigné par les ravisseurs ou qu’il a été élu ou sélectionné volontairement par les autres prisonniers.

Les mauvais traitements doivent être réels, mais pas nécessairement physiques, et ils doivent être sans cause justifiable. L’abus d’un inférieur par des mots incendiaires et désobligeants peut, par angoisse mentale, constituer cette infraction.

Peine maximale possible pour les violations de l’article 98

La peine maximale possible pour une violation de l’article 98 comprend toute peine, autre que la mort, qu’une cour martiale peut ordonner.

Comment vous défendez-vous contre les fautes commises en vertu de l’article 98 en tant que prisonnier accusé?

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