cuticule

(1) Chez les animaux, une formation solide à la surface des cellules du tissu épithélial. Chez les invertébrés, un dérivé des cellules de l’épithélium tégumentaire monocouche, ou hypoderme. Les fonctions de la cuticule sont principalement protectrices et de soutien. Chez les vers et les arthropodes, il forme une couverture corporelle robuste. La composition de la cuticule comprend de la chitine (qui, avec des substances minérales et des protéines, fournit une résistance mécanique) et des lipides (qui rendent la cuticule imperméable à l’eau).

Chez les vertébrés, qui ont un épithélium tégumentaire multicouche pour remplir la fonction protectrice, la cuticule se trouve principalement à la surface des cellules épithéliales qui tapissent les viscères (les intestins, les passages d’air des organes respiratoires, des parties des tubules urinifères des reins et des voies urinaires). Chaque cellule a sa propre cuticule, qui est représentée complètement par les microvillosités (la surface d’une seule cellule de l’intestin grêle chez l’homme pouvant atteindre 2 000). L’activité de certaines enzymes (par exemple, la phosphatase alcaline, les invertases et les maltases) a été découverte dans la cuticule, témoignant de la participation active de la cuticule aux activités fonctionnelles des organes.

(2) Chez les plantes, la cuticule est le mince film protecteur recouvrant l’épiderme des feuilles et des tiges et constitué de cutine. La cuticule est une formation non structurée, dépourvue d’éléments corpusculaires ou fibrillaires. Il résiste aux influences chimiques. Il est absent des organes sous-marins des plantes aquatiques et il est peu développé chez les plantes qui vivent à l’ombre ou dans un sol humide. Il est particulièrement bien développé chez les plantes qui doivent limiter la transpiration. La cuticule lisse et brillante des feuilles des plantes tropicales reflète une partie de la lumière du soleil frappant les plantes et sert de bouclier contre l’insolation excessive. Chez de nombreux xérophytes, les propriétés protectrices de l’épiderme sont renforcées sous la cuticule par une couche cuticulaire constituée d’un mélange de polysaccharides, de cutine et de cires. Chez la majorité des xérophytes, la couche cuticulaire contient des pigments jaune pâle, qui aident à rendre la paroi cellulaire impénétrable aux rayons ultraviolets.

M. E. ASPIZ

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