L’entraînement par intervalles aérobique peut être bénéfique pour les utilisateurs en leur permettant de brûler plus de calories sur une période plus courte et en améliorant la capacité aérobique à un rythme plus rapide, par rapport à un exercice d’intensité continue. Chez les personnes en surpoids et obèses, il a été démontré que l’entraînement par intervalles de haute intensité utilisant 4 séries d’intervalles de 4 minutes améliore la VO2 max dans une plus grande mesure que l’entraînement continu modéré isocalorique, ainsi que dans une plus grande mesure qu’avec un protocole utilisant des intervalles plus courts de 1 minute.
Certains utilisateurs trouvent l’entraînement par intervalles moins monotone que l’exercice d’intensité continue. Un certain nombre d’études confirment que chez des individus jeunes et en bonne santé, l’entraînement par intervalles de sprint semble aussi efficace que l’entraînement d’endurance continu d’intensité modérée et présente l’avantage de nécessiter un engagement de temps réduit. Il existe des preuves que l’entraînement par intervalles est également bénéfique pour les personnes âgées et pour les personnes atteintes de maladie coronarienne, mais des études plus approfondies sont nécessaires.
L’entraînement par intervalles peut améliorer de nombreux aspects de la physiologie humaine. Chez les athlètes, il peut augmenter le seuil de lactate et augmenter la VO2 max. Il a été démontré que le seuil de lactate est un facteur important dans la détermination de la performance pour les événements de course sur de longues distances. Une augmentation de la VO2 max d’un athlète lui permet d’absorber plus d’oxygène pendant l’exercice, améliorant ainsi sa capacité à supporter de plus grandes portées d’efforts aérobiques. Des études ont également montré que l’entraînement par intervalles peut induire des adaptations de type endurance, correspondant à une capacité accrue d’oxydation des lipides du corps entier et des muscles squelettiques et à une structure et une fonction vasculaires périphériques améliorées.
Il existe peu de preuves que l’entraînement par intervalles aide à gérer les facteurs de risque de nombreuses maladies, notamment le syndrome métabolique, les maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète. Il le fait en améliorant l’action et la sensibilité de l’insuline. La génération d’une sensibilité à l’insuline plus élevée entraîne des niveaux inférieurs d’insuline nécessaires pour abaisser les taux de glucose dans le sang. Cela aide les personnes atteintes de diabète de type 2 ou de syndrome métabolique à contrôler leur taux de glucose. Une combinaison d’entraînement par intervalles et d’exercice continu augmente la forme cardiovasculaire et augmente le cholestérol HDL, ce qui réduit le risque de maladie cardiovasculaire. Ce type d’entraînement diminue également le tour de taille, le rapport taille-hanches (WHR) et la somme des plis cutanés sur le corps.
Cette méthode d’entraînement peut être plus efficace pour induire une perte de graisse que de simplement s’entraîner à une intensité modérée pendant la même durée. Cela est dû aux effets stimulants du métabolisme des intervalles de haute intensité.