La présentation occipito-postérieure représente 10 à 34% des présentations céphaliques au début du travail. La rotation spontanée pendant le travail en mode occipito-antérieur se produit dans la plupart des cas, mais 5 à 8% des fœtus persisteront en position postérieure pendant la phase d’expulsion de l’accouchement. Des recherches antérieures ont montré que cette présentation comporte un risque accru de travail inhabituellement long, d’épuisement maternel et fœtal, d’accouchement assisté par instrument, de lésion périnéale grave et de césarienne. Le diagnostic de variété postérieure est généralement posé assez tard à la fin de la dilatation. Plusieurs chercheurs ont rapporté les avantages de déterminer la présentation pendant le travail par échographie transabdominale. Certaines techniques obstétricales pour corriger ces présentations à la dilatation complète ont également été décrites. Dans le cas d’un diagnostic de variété postérieure, l’attitude habituelle est la gestion de l’attente. Les techniques posturales pour promouvoir le travail physiologique et l’accouchement ont été documentées dans la littérature. De Gasquet a décrit une technique très précise pour faciliter la rotation fœtale, mais son efficacité n’a jamais été évaluée scientifiquement. Une revue Cochrane sur le sujet a montré que des positions similaires sont bien acceptées par les femmes et réduisent les maux de dos. D’un autre côté, la taille de l’échantillon des études incluses semblait insuffisante pour évaluer leur intérêt pour une utilisation en accouchement, en général, et pour les résultats défavorables associés aux variétés de présentation postérieure en particulier. Les tentatives de correction de la malposition fœtale pendant la phase d’expansion permettraient de réduire les résultats indésirables pendant la phase d’expulsion de l’accouchement. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’efficacité de positions maternelles spécifiques pendant le travail pour la correction de la présentation postérieure fœtale.